aasha.pyaar

Don't worry...

 Si il y a encore du monde à passer par ici, sachez que j'ai migré.

Bloguement et physiquement. J'ai réalisé un rêve

Et mes aventures se déroulent ici! :)  

https://carteblancheamesreves.wordpress.com/

 

Vendredi 18 novembre 2016 à 21:31

http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/10376333765798243451031618261405110113520n.jpg


4 ans que je suis sur la région parisienne, exilée pour études et travail.

4 ans que j’aime me promener dans Paris, surtout lors de journée ensoleillée comme aujourd’hui. Je flâne dans ses rues, je m’y perds. Et, sans a priori sur aucun quartier, je suis allée dans les coins considérés comme « non fréquentables ». Même la nuit, seule, pour rejoindre des amis.

N’ayant pas les moyens de vivre à Paris, je me suis souvent retrouvée à rentrer seule chez moi, parfois tard la nuit. Pas toujours à l’aise sachant qu’il n’y a plus personne dehors. Et s’il m’arrivait quelque chose ?

On m’a abordé, complimenté, sourit. Ce qui n’est jamais désagréable. Parfois, cela peut aboutir sur une discussion. Lorsque les avances se font trop pressantes, je n’ai jamais eu de problème à les repousser, poliment, gentiment. Le mec en face comprend, il n’insiste pas et chacun reprend sa route. Des rencontres éphémères, du partage plus ou moins intéressant entre Etres Humains. C’est toujours bon à prendre dans une ville où tout le monde est si anonyme.

Parfois la nuit, seule, dans des quartiers que certains qualifieraient de « craignons », je n’ai jamais eu de problème. Je comprenais les filles témoignant de leurs déboires, parfois multiples et variés, d’harcèlement de rue. Mais, Dieu merci, je n’étais pas concernée.

Cet après-midi, nous étions deux, à La Défense. Et là, j’ai compris. Une drague lourde. Un « non » franc et massif. Un « non » qu’il n’a pas accepté. Alors ce sont les insultes, le ton qui monte. La crainte que ça devienne physique. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais merci au militaires qui sont intervenus. Et aux jeunes d’à côté qui allaient le faire et surveillaient ce qui se passaient (eux, que certains qualifieraient de « jeunes noirs de cité dont il faut se méfier »).

 

Je refuse de craindre la rue.

Je refuse de céder ma place parce qu’un homme a décidé que je devais partir.

Je refuse d’être considérée comme de la merde car je dis « non ».

Je refuse qu’on ne respecte pas mes choix.

Je refuse qu’on estime que je suis « libre » et donc baisable car je ne suis pas mariée.

Je refuse d’arrêter de sourire aux gens, rendre service ou entamer une discussion car il y a un risque.

 

Dimanche 12 avril 2015 à 21:03

Je voyage un peu partout sur l'Internet.

Tu peux me retrouver sur Tumblr.

C'est par I
CI.


http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/28071419e1406537514216.jpg

Mardi 19 août 2014 à 9:07

S'il n'y a pas de Hasard, alors ce livre n'est pas arrivé pour rien entre mes mains, maintenant. Rarement un ouvrage m'aura autant touché.

 

Morceaux choisis, de façon totalement subjective et arbitraire. (je ne saurais évidemment que recommander de le lire en intégralité)

 

* "J'étais peut-être une fille de la campagne, qui n'avait ni l'éclat ni la prestance des femmes de la ville, qui n'avait rien de captivant à raconter. Mais la vie de province, même si elle ne rend pas les femmes élégantes et à la page, enseigne à écouter son coeur et suivre son instinct. A ma grande surprise, mon instinct me disait qu'à ce moment-là il était sincère."

 

* "Pourquoi voyons-nous le grain de poussière que nous avons dans l'oeil et non les montagnes, les champs et les oliviers?"

 

* "Il y a des choses dans la vie pour lesquelles il vaut la peine de se battre jusqu'à la fin."

 

* "La vie n'est pas différente: elle nous attrape par surprise et nous oblige à marcher vers l'inconnu, quand nous ne le voulons pas, quand nous n'en avons pas besoin."

 

* "Parce que -bien des fois au cours de ma vie- j'ai essayé d'aimer avec tout mon coeur, et pour finir l'amour a été foulé aux pieds, trahi. Si Dieu est amour, Il aurait dû se soucier davantage de mon sentiment."

 

* "-Ce qui existe, ce sont les échecs. Personne n'y échappe. Aussi vaut-il mieux perdre quelques combats en luttant pour ses rêves que d'être battu sans seulement savoir pour quoi on lutte."

 

* "-Aimer est dangereux.

- Je le sais. J'ai déjà aimé. Aimer est comme une drogue. Au début, tu as une sensation d'euphorie, d'abandon total. Le lendemain, tu en veux davantage. Ce n'est pas encore l'intoxication, mais tu as apprécié la sensation, et tu crois pouvoir en rester maître. Tu penses à l'être aimé pendant deux minutes et tu l'oublies trois heures durant.

Mais, peu à peu, tu t'habitues à cet être, et tu en deviens complètement dépendant. Alors, tu penses à lui trois heures durant et tu l'oublies pendant deux minutes. S'il n'est pas à proximité, tu éprouves la même sensation que les drogués quand ils sont en manque. Et de même que les drogués volent et s'humilient pour se procurer ce dont ils ont besoin, tu es prêt à faire n'importe quoi pour l'amour."

 

* "-Et l'amour est un chemin compliqué.

-Parce que, sur ce chemin, ou les choses nous conduisent au ciel, ou bien elles nous attirent en enfer."

 

* "Je savais qu'à partir de ce moment j'allais connaître le ciel et l'enfer, la joie et la douleur, le rêve et la désespérance, et que je ne pouvais plus contenir les vents qui soufflaient des recoins de mon âme."

 

* "Les bouddhistes avaient raison, les hindous avaient raison, les Indiens d'Amérique avaient raison, les musulmans avaient raison, les juifs avaient raison. [...] il fallait faire un choix. J'ai choisi l'Eglise catholique parce que j'ai été élevé en son sein et que mon enfance était imprégnée de ses mystères. Si j'étais né juif, j'aurais choisi le judaïsme. Dieu est le même, bien qu'il ait mille noms; mais il en faut choisir un pour s'adresser à Lui."

 

* "Mais devez être tout entier là où vous aurez choisi d'être. Un royaume divisé ne résiste pas aux attaques de l'ennemi. Un être humain divisé ne réussit pas à affronter dignement la vie."

 

* "Si la douleur doit venir, qu'elle vienne vite, ai-je demandé. Parce que ma vie est devant moi et que je dois en faire le meilleur usage possible. S'il a un choix à faire, qu'il le fasse tout de suite. Alors je l'attendrai. Ou je l'oublierai. Attendre fait mal. Oublier fait mal. Mais ne pas savoir quelle décision prendre est la pire des souffrances."

 

* "Des années durant, j'avais lutté contre mon coeur parce que j'avais peur de la tristesse, de la souffrance, de l'abandon. J'avais toujours su que le véritable amour était au-dessus de tout cela et qu'il valait mieux mourir que de ne pas aimer. Mais je pensais que seuls les autres avaient du courage. Et maintenant, en cet instant, je découvrais que j'en étais moi aussi capable. Même s'il signifiait séparation, solitude, tristesse, l'amour valait bien le moindre centime de son prix."

 

* "L'amour ne pose pas beaucoup de questions, parce que, si nous commençons à réfléchir, nous commençons à avoir peur [...] C'est pourquoi on ne pose pas de questions, on agit."

 

* "Les hommes ont toujours leurs raisons, a répondu l'Autre. Mais le fait est qu'ils finissent toujours par abandonner les femmes."

 

* "Moi aussi, je l'aimais. A chaque minute, à chaque seconde, cet amour grandissait et me transformait. J'avais repris confiance en l'avenir et, peu à peu, je reprenais confiance et foi en Dieu.

Tout cela à cause de l'amour.

"Je ne veux plus avoir affaire à mes propres ténèbres, me suis-je promis à moi-même, fermant définitivement la porte au nez de l'Autre.""

 

* "Attendre. C'est la première leçon que j'ai apprise sur l'amour."

 

* "Les Japonais appellent cela le shibumi: la véritable sophistication des choses simples. Les gens amassent de l'argent, fréquentent des endroits chers, et pensent qu'ainsi ils sont des gens bien."

 

* "Dans cette minute de baiser, il y avait des années de quête, de désillusions, de rêves impossibles."

 

* "Il est facile de souffrir pour l'amour du prochain, pour l'amour du monde ou pour l'amour de son enfant. Cette souffrance fait partie de la vie, c'est une douleur noble et sublime. Il est facile de souffrir pour l'amour d'une cause, ou d'une mission: cela ne fait que grandir le coeur de celui qui souffre.

Mais comment expliquer ce que cela signifie de souffrir à cause d'un homme? C'est impossible. C'est alors que l'on vit un enfer, parce qu'il n'y a là ni noblesse ni grandeur - misère seulement."

 

* "Ton amour me sauve et me rend à mes rêves."


http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/19324857386662461457271793373824n.jpg
 

Dimanche 3 août 2014 à 9:53

Des mots déposés, depuis mercredi soir. ..



Si être une fille bien ne suffit pas, autant devenir une connasse, salope.

Le Vide devant soi.

Pleurer en faisant l'Amour.

Dire "je t'aime", s'aimer, se quitter malgré tout.

Flou, obscurité, incompréhension.

Savoir qu'on fait une erreur, y aller quand même.

Zombie ou larmes.

Vomir.

On se berce d'illusions.

Qui te fait douter?

http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/2955753517187549339241520177517n.jpg
 

Vendredi 25 juillet 2014 à 8:46

<< L'avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | L'après >>

Créer un podcast