aasha.pyaar
Don't worry...
Demain, c'est le grand jour. Le rideau va se lever sur une année entière de préparation. On va se préparer: maquillage, coiffure, bijoux brillants, tenues toutes plus colorées les unes que les autres. Pour une fois, je vais me sentir vraiment féminine. Nos pieds nus vont fouler la scène, nos corps bouger au rythme de la musique, nos visages sourire et tout va passer beaucoup trop vite.
Le tout dans une envolée de joie et de couleurs.
La scène, je la côtoie depuis pas mal d'années maintenant. 2 ans de danse, 9 ans de théâtre et à nouveau 3 années de danse.
Elle ne me fait pas peur, elle m'attire et me manque si je la délaisse trop longtemps.
Demain, je la retrouve et j'ai hâte...
Puis après, je file. Direction Paris pour une durée indéterminée. 2 jours à Buc pour découvrir l'école et ceux/celles avec qui je partagerai ces 3 prochaines années. Ensuite, normalement je vois P'tit Chou. Et il va falloir en profiter, parce que après c'est 2 mois sans se voir. Pour mieux se retrouver à la rentrée (bon, là je suis positive, mais d'ici-là vous aurez sûrement droit à des articles déprime).
Quand je suis sur scène, je ne suis plus moi...
*Devenir autre, dans un espace hors-temps; pour quelques instants m'oublier et me laisser aller...
**Oublier que dans le public, certains me connaissent...ou pas
***Oublier que ce public n'aime peut-être pas, se moque...ou aime et nous porte pour que nous puissions donner le meilleur
****Etre sur scène, c'est du partage...avec le public, de la solidarité...avec les acteurs
*****J'enfile mon costume, je me concentre, je fuis les autres
******Les lumières s'allument, le rideau s'ouvre, le trac est à son comble et le spectacle commence
*******J'oublie tout, je ne suis plus moi mais lui ou elle...
********Sur scène, le temps passe vite, trop vite...car j'aime être sur scène
*********Devenir autre, parler pour un autre, faire ce que la vie ou le monde nous interdit, se déshiniber
**********Les lumières s'éteignent, le rideau tombe
***********Les mains s'agitent en bravos, parfois des cris, parfois des gens debout
***********Et on revient pour un dernier contact avec ceux pour qui on était là
*************On sourit...de joie, parce qu'on est content d'être là, ensemble, pour une communion insensible avec d'autres
**************La salle est vide, on redevient soi
***************La fin est dure, on se sent seul et on regarde cette salle, cette scène, ces fauteuils...
****************On retourne à la vie normale, à l'anonymat dans cette foule
******************Et on y repense...en attendant d'y retourner
(2007, dernier spectacle de théâtre, j'étais encore sur Sky')
Samedi 25 juin 2011 à 16:26
Se réveiller avec le manque de Lui: ça augure pas d'une super bonne journée.
Surtout qu'on sait toujours pas quand on va se revoir. Enfin, il sait quand ça serait possible. Maintenant, il a toutes les cartes en mains. Parce que moi, j'en ai ras-le-bol d'aborder sans arrêt le sujet sans que rien de concret n'en sorte. A lui de voir: bientôt ou dans 3 mois. Le "3 mois", quand je le lui ai dit, ça l'a fait flipper quand même, comme si il réalisait le temps qu'on allait devoir passer l'un sans l'autre.
Je lui ai dit que j'allais à Paris à la rentrée. Il était content :).
J'ai commencé les "cartons". 4 ans dans cet appart'; tout est fini. Ca me fait bizarre quand même. C'est là que j'ai vécu mes premiers pas dans la vie d'adulte; et il s'en est passées des choses entre ses murs. Il est temps de passer à l'étape au-dessus; ça m'effraie et m'excite à la fois.
Je pense à tous ceux qui démarrent le Bac aujourd'hui, et je me dis que je suis bien contente que ça soit passé. C'était il y a 4 ans déjà, j'ai raté la mention à 0.08 points. Et après, ça a été Rennes, la Fac, la procrastination à l'état pur, les soirées (un peu), le permis, la voiture, l'autonomie, des amis extraordinaires, l'Histoire, les rattrapages, la prépa concours, les concours et au bout, la réussite: licence durement acquise, concours d'admission réussi.
J'en ai vécu des choses en 4 ans, j'ai grandit, j'ai fait des choix. Maintenant, c'est un nouveau départ. Une nouvelle immigrée bretonne de plus à la capitale.
Surtout qu'on sait toujours pas quand on va se revoir. Enfin, il sait quand ça serait possible. Maintenant, il a toutes les cartes en mains. Parce que moi, j'en ai ras-le-bol d'aborder sans arrêt le sujet sans que rien de concret n'en sorte. A lui de voir: bientôt ou dans 3 mois. Le "3 mois", quand je le lui ai dit, ça l'a fait flipper quand même, comme si il réalisait le temps qu'on allait devoir passer l'un sans l'autre.
Je lui ai dit que j'allais à Paris à la rentrée. Il était content :).
J'ai commencé les "cartons". 4 ans dans cet appart'; tout est fini. Ca me fait bizarre quand même. C'est là que j'ai vécu mes premiers pas dans la vie d'adulte; et il s'en est passées des choses entre ses murs. Il est temps de passer à l'étape au-dessus; ça m'effraie et m'excite à la fois.
Je pense à tous ceux qui démarrent le Bac aujourd'hui, et je me dis que je suis bien contente que ça soit passé. C'était il y a 4 ans déjà, j'ai raté la mention à 0.08 points. Et après, ça a été Rennes, la Fac, la procrastination à l'état pur, les soirées (un peu), le permis, la voiture, l'autonomie, des amis extraordinaires, l'Histoire, les rattrapages, la prépa concours, les concours et au bout, la réussite: licence durement acquise, concours d'admission réussi.
J'en ai vécu des choses en 4 ans, j'ai grandit, j'ai fait des choix. Maintenant, c'est un nouveau départ. Une nouvelle immigrée bretonne de plus à la capitale.
Jeudi 16 juin 2011 à 9:35
C'est désormais sûr, je vais à Paname à la rentrée. Et j'arrive même à être contente de ça (!). Parce que j'ai besoin de ce changement, de pas rester dans mon cocon rennais où je commence vraiment à connaître la ville, après 4 ans. J'ai besoin de réapprendre de nouveaux repères, de me réadapter, de me remettre en danger. Oh, je dis pas que ça va être facile bien sûr, mais cette nouvelle aventure m'excite. Monter à Paris, c'est aller dans une véritable jungle où il faut trouver sa place.
Sinon, c'est très compliqué de trouver une date où on peut se voir, avec P'tit Chou. Faut dire qu'il s'y prend toujours au dernier moment aussi, donc bon...Mais on se manque, et comme on va pas pouvoir se voir de l'été, faut vraiment qu'on y arrive avant.
Sinon, je crois que je suis à un moment crucial de ma vie. Aujourd'hui, j'ai acheté un short en jean. Et j'en ai pas mis depuis mes...oh allez, mes 10 ans grand max. Mes jambes n'ont pas vraiment l'habitude de voir le soleil, ça va pas leur faire de mal.
Sinon, c'est très compliqué de trouver une date où on peut se voir, avec P'tit Chou. Faut dire qu'il s'y prend toujours au dernier moment aussi, donc bon...Mais on se manque, et comme on va pas pouvoir se voir de l'été, faut vraiment qu'on y arrive avant.
Sinon, je crois que je suis à un moment crucial de ma vie. Aujourd'hui, j'ai acheté un short en jean. Et j'en ai pas mis depuis mes...oh allez, mes 10 ans grand max. Mes jambes n'ont pas vraiment l'habitude de voir le soleil, ça va pas leur faire de mal.
Samedi 11 juin 2011 à 19:10
J'ai le ventre qui se tord quand je pense à lui, et le sourire aux lèvres quand je vois le sien sur les photos.
Sans cette foutue distance, la vie serait tellement parfaite.
Faut dire que j'ai le don aussi pour les histoires compliquées. Comme si la simplicité ne m'allait pas. Pourtant avec lui, j'en rêve d'une histoire simple.
Plus le temps passe, plus je m'accroche, plus je suis amoureuse...
Il me tarde de le revoir, chaque jour n'est vécut que dans cette attente. Ouè, foutue distance...
Ce matin, dans Ouest-France, j'ai lu que des gens ont fait une procession pour que la pluie vienne, comme en 1976. J'espère que ça va marcher. Et pourtant, bien que Bretonne, je suis une fille-soleil mais là...voir, le 4 juin, toutes les pelouses grillées à Rennes, c'est pas normal et c'est inquiétant.
La sécheresse c'est pas bon, c'est pas pour rien que la saison des pluies est attendue dans tant de pays.
Demain, ça fera déjà 2 mois...
J'ai vu des nouvelles photos, du genre inédites, de la classe découverte d'avril.
Ils me manquent ces p'tits bouts; si attachants. J'aurais tellement aimé que ça dure plus longtemps.
Pis, au moins, on était 24/24 ensemble...
Cet été, ça me fait chier de bosser parce que ça m'empêche de le voir.
J'ai envie d'aller sur Paris pour pouvoir être avec lui. Je me sens incomplète sans lui. Et ensemble, besoin de rien ni personne d'autre, être à deux nous suffit.
Je déteste me sentir faible et attachée comme ça. Remettre en question ce qui était tracé pour Lui. C'est pas lui, mais moi qui ai un souci. La distance m'affaiblit de jour en jour, mais je crains la proximité et l'attachement. Non, une fille n'est pas compliquée...
J'ai envie de danser.
Sans cette foutue distance, la vie serait tellement parfaite.
Faut dire que j'ai le don aussi pour les histoires compliquées. Comme si la simplicité ne m'allait pas. Pourtant avec lui, j'en rêve d'une histoire simple.
Plus le temps passe, plus je m'accroche, plus je suis amoureuse...
Il me tarde de le revoir, chaque jour n'est vécut que dans cette attente. Ouè, foutue distance...
Ce matin, dans Ouest-France, j'ai lu que des gens ont fait une procession pour que la pluie vienne, comme en 1976. J'espère que ça va marcher. Et pourtant, bien que Bretonne, je suis une fille-soleil mais là...voir, le 4 juin, toutes les pelouses grillées à Rennes, c'est pas normal et c'est inquiétant.
La sécheresse c'est pas bon, c'est pas pour rien que la saison des pluies est attendue dans tant de pays.
Demain, ça fera déjà 2 mois...
J'ai vu des nouvelles photos, du genre inédites, de la classe découverte d'avril.
Ils me manquent ces p'tits bouts; si attachants. J'aurais tellement aimé que ça dure plus longtemps.
Pis, au moins, on était 24/24 ensemble...
Cet été, ça me fait chier de bosser parce que ça m'empêche de le voir.
J'ai envie d'aller sur Paris pour pouvoir être avec lui. Je me sens incomplète sans lui. Et ensemble, besoin de rien ni personne d'autre, être à deux nous suffit.
Je déteste me sentir faible et attachée comme ça. Remettre en question ce qui était tracé pour Lui. C'est pas lui, mais moi qui ai un souci. La distance m'affaiblit de jour en jour, mais je crains la proximité et l'attachement. Non, une fille n'est pas compliquée...
J'ai envie de danser.
Samedi 4 juin 2011 à 22:06
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