aasha.pyaar

Don't worry...

Parce que mamie, elle parle souvent de son enfance, de sa jeunesse

Mais mamie répète toujours la même chose

Parce que mamie m'a dit tellement de fois: "Je te souhaite de trouver un mari comme ton papi"...Oh oui! Parce que dans son regard inquiet, je lis aussi tout l'amour qu'il peut te porter.

Parce que mamie elle nous envie d'avoir pu faire des études.

Parce que sa mémoire, au mieux elle stagnera, au pire elle se dégradera, mais jamais elle ne s'améliorera.

Parce que Luce le chante tellement bien.





Jeudi 10 mai 2012 à 17:15

 

Mardi 3 avril 2012 à 21:08

 Ca fait mal
de ne pas voir son visage lorsqu'on se regarde dans une glace
ça fait mal de s'voir comme un autre
et de n'pouvoir donc se reconnaître

Elle fait mal au départ la maladie d'l'indifférence
Il est tellement virulent l'virus d'la non-reconnaissance
qu'à la fin on s'en tape
d'la gueule d'autrui mais d'la sienne aussi

Disons qu'c'est anonyme comme le CV
parce que c'est pareil i's'fout d'ta gueule
pas juste on s'en fout mais on s'en moque carrément d'toi
parce que t'as carrément pas la gueule de l'emploi

Je veux dire t'as pas une gueule carrée donc t'es peut-être pas si carré qu'ça
mais i'finiront par t'la mettre ta gueule au carré

Et ça dès l'départ c'est juste à toi qu'on l'avait pas dit
alors on t'donne de quoi alimenter
nourrir un mensonge qu'est déjà bien gras
et qu'à déjà sacrément d'la gueule

T'as qu'à choisir négro bougnoule
et d'vant toi on s'excusera pour sûr
désolé il vient juste d'être loué
oh je suis confus vous êtes un peu trop qualifié
quand il y en a un ça va c'est quand il y en a plusieurs vous savez
c'est vrai que vous vous êtes en tout point différent de vos semblables

Et je pourrais continuer longtemps comme ça ma gueule
c'est vrai qu't'es né là
mais ça change rien
c'est à cause de ta gueule

Et en plus tu veux pas la fermer ta gueule
c'est normal tes parents i'disaient rien
ni à toi ni à personne d'ailleurs
i'cognaient

Et quand ils l'ouvraient
i'disaient justement qu'i' fallait surtout pas qu'tu l'ouvres ta gueule
parce qu'on avait déjà bien d'la chance d'être là

Toi tu t'disais au-dedans
mais où voulez-vous que je sois
mais au-dehors tu disais rien
tu cognais
et regardais avec des yeux ronds
tous ces gars qu'avaient la même gueule
et les mêmes galères que toi

Alors t'as voulu voir ailleurs
voir en vrai les gueules de la grande glace au milieu du salon où toute la famille se mirait
se reconnaissait pas faisait comme si

Et t'as fini par les voir ceux comme qui t'étais censé être
ou devais devenir

Tu leur as fait un sourire
i't'ont dit Casse-toi
tu leur as tendu les bras
i't'ont dit Retourne chez toi
tu t'es dit Quitte à être seul
tu leur as pété la gueule...

Ca fait mal hein
de ne pas voir sa gueule lorsqu'on se regarde dans une glace

Abd Al Malik, Le Dernier Français (extrait)



http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/Abdalmalikconfpresse.jpg

Mardi 3 avril 2012 à 18:24

 

Ca me manque beaucoup. Alors je fais aller faire un stage, bharata-natyam, les premières danse de la vidéo. Ca me tire déjà de partout!

Sinon, pour ceux/celles que ça intéresse, le 2 juin, flashmob bollywood organisé à Rennes par l'association Mira-Baï. Tutoriel de la danse ICI.

Mardi 13 mars 2012 à 23:37

Je défends l’égaré, le faible, et cette foule
Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écroule
Et tombe folle au fond des noirs événements ;
Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
A vous tous, que c’était à vous de les conduire,
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité ;
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D’une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;
C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.
Ils errent ; l’instinct bon se nourrit de clarté ;
Ils n’ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;
Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
Et plus morne là-haut que les branches des bois ;
Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois,
Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?
En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;La misère, âpre roue, étourdit Ixion.
Et c’est pourquoi j’ai pris la résolution
De demander pour tous le pain et la lumière.….

A ceux qu’on foule aux pieds
, Victor Hugo, 1872


Victor Hugo et ses mots terriblement d'actualité


Vendredi 3 février 2012 à 20:06

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