aasha.pyaar

Don't worry...

 

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Ces 2 dernières semaines, j'ai accumulé beaucoup de boulot pour les cours. Oui, car j'ai besoin de beeeeeeaaaaaaaauuuuuucoup de pression pour m'y mettre sérieusement. Genre une échéance qui approche qui très sérieusement...Et là où je m'épate, c'est que j'arrive à ne pas voir le temps passer; à travailler pendant plusieurs heures sans m'en rendre compte. Ca peut paraître crétin de le dire, mais je suis tellement pas habituée à ça que ça me fait bizarre. J'arrive à aimer bosser pour les cours! (pour l'instant...).

Sinon, plus que 4 semaines de stage. J'en vois enfin le bout! Ma seule inquiétude maintenant étant: j'espère qu'ils vont me le valider...Et en même temps, vu les conditions auxquelles j'ai eu droit, je pense avoir vraiment fait de mon mieux. M'enfin, hâte que ça se finisse, et de repartir sur autre chose. J'ai fait plein de demande: demandeurs d'asile, prostituées, femmes battues et/ou en errance, toxicomanes...Et je vais encore en refaire, parce que pour l'instant, ça donne pas grand-chose. 

Mon papa pense que je suis tarée de me lancer dans ce métier. Il a raison. D'ailleurs, un de nos formateurs nous a quand même que nous (lui inclus) avions une bonne dose de masochisme pour vouloir devenir éducateur spécialisé. C'est vrai.
Après tout, voulant être prof, c'était en ZEP que je voulais enseigner...Et surtout, je sais d'où ça me vient: de ma maman! Elle est prof, avec des 3e et 4e pro, peu d'entre eux vivent chez leurs parents, beaucoup ont des problématiques sociales: bref, du gâteau quoi ^^. L'autre jour: "mais maman, tu te plains souvent de tes élèves, que c'est dur, que t'en as marre...Mais si on te proposait de changer pour aller dans un collège avec des petits anges?" "Je suis même pas sûre que j'accepterais; au fond, je les aime bien". Et elle a pas de CAPES ni de Bac +5 (je dis ça parce que, faut-il des tonnes de connaissances et d'années d'études pour être un bon prof...?).

Ah oui, pis vendredi matin, Bachelot et Pécresse sont venues dans notre école. Je les ai pas vu, j'étais en stage. Apparemment tout s'est bien passé, les étudiants exemplaires. Moi qui vient de Rennes 2, ça me fait bizarre. Il est donc possible d'avoir des ministres, issus de ce Gouvernement, qui viennent rencontrer des étudiants sans qu'il y ait des revendications, rébellions?



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ça sent le printemps!!!

Mardi 13 mars 2012 à 22:06

Vos mots

Je t'en prie

Par Kyra le Mardi 13 mars 2012 à 22:26
Il faut croire.. xD Et moi aussi je suis comme toi, je me rappelle, je révisais mes partiels une semaine à l'avance. Je vivais ce que j'appelle ma semaine de la mort. Je dormais 4h par nuit. Une tarée ! xD
Et non tu n'es pas maso. Et non il faut pas avoir un bac + 10 000 pour être un bon prof, la pédagogie et le relationnel, ça s'apprend pas ! En tout cas, tu peux être fière de ce que tu fais. :)
Par maud96 le Mardi 13 mars 2012 à 22:33
Bon courage pour tes échéances (examens, je suppose) et la fin de stage... Je pense que dans ce type de travail comme dans d'autres, ce qui est important, c'est le travail en équipe... et d'être soutenue quand on rentre chez soi, dans le "privé" (lien avec ton article précédent).
Par rirounette le Mardi 13 mars 2012 à 22:58
Entre une mère assistante sociale, un père éduc spé et une petite soeur qui s'oriente dans la même voie, ça ne me choque pas. C'est une vocation, un besoin d'aider son prochain..
De temps en temps aussi, je me passionne pour un cours. C'est planant! Il m'est arrivés de bosser toute la nuit sur un exposé, sans m'en rendre vraiment compte. Genre: "Ah, ça y est j'ai finis. Mais, il fait jour, mais, j'ai cours dans 1h!!" J'espère pour toi que cette sensation durera!
Par Soliworld le Mardi 13 mars 2012 à 23:02
Pour l'équipe, c'est pas vraiment ça.
Pour le privé, heureusement que je rentre chez mes parents quand je suis en stage. Sinon, cette première année de formation aurait été beaucoup plus difficile à vivre...
Par Soliworld le Mardi 13 mars 2012 à 23:02
"J'aime" ta famille ^^
Par Soliworld le Mardi 13 mars 2012 à 23:04
Merci...(je crois que peut d'entre nous ressentent de la fierté, comme ça doit être le cas des infirmières. Mais merci de le dire, c'est dur comme taff, alors ça fait du bien :) )
Par invisible.evidence le Mercredi 14 mars 2012 à 13:55
Je n'ai jamais été comme ça, mais vers la fin de mes études - et j'en ai tellement marre - j'attends que la pression monte avant de faire quoi que ce soit. Comme si je ne pouvais pas m'y mettre avant^^ La pression doit permettre de libérer de l'adrénaline et du coup, peut-être que nos capacités sont augmentées :)

J'admire ta détermination. Il est clair que le secteur que tu as choisi n'est pas facile mais au lieu de vous démotiver, il est mieux de vous encourager je pense. C'est beau d'aider les personnes en difficultés.

Bisous !
 

Je t'en prie









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