J'avais tellement idéalisé, espéré ce weekend que je tombe de haut, de très haut.
Reprenons depuis le début.
Aucune nouvelles de P'tit Chou depuis jeudi soir. Tant pis pour la soirée de vendredi, je me dis qu'il reste encore 2 jours pour qu'on en profite à fond. Hier matin, je le préviens que je vais passer la journée sur Paris. Toujours rien. J'ai passé ma journée sous une chaleur écrasante à déambuler dans les rues sans trop savoir où aller, à scruter les visages en espérant trouver le sien. Et rien, toujours rien, aucune nouvelles, aucun signe de vie. J'ai voulu aller à Notre-Dame, un lieu qui compte beaucoup pour moi. Je voulais m'y recueillir, demander de l'aide. Satanés touristes! La queue pour rentrer allait quasiment jusqu'au milieu du parvis! Ma consolation de la journée a été une crêperie qui porte le nom de la ville d'où je viens; une galette, ça te transporte de bonheur pour plusieurs minutes. A la fin de la journée, marre d'attendre, je suis rentrée. Et j'ai tellement marché, en sandales (ce que je déconseille vivement!) que mes pieds étaient en compote, mes chevilles me portaient avec difficulté tellement j'avais mal. Ma soirée, je l'ai passé à attendre, encore. A pleurer aussi.
Le meilleur plat au monde, qui met du baume au coeurEt aujourd'hui, j'ai passé ma journée au lit en pyjama, à manger du Nutella et regarder des films à l'eau de rose. Et à pleurer, accessoirement. La colère face à son silence a maintenant fait place à l'inquiétude. Je n'ai toujours pas de nouvelles alors j'espère juste qu'il ne lui est rien arrivé.
Il me manque tellement! Je supporterais pas de le perdre, pas maintenant, pas après avoir vaincu le temps et la distance. C'est la première fois que j'ai versé autant de larmes pour un mec. Et non pas que j'ai un niveau de sensibilité proche du 0, mais pour me faire pleurer (et devant un film!) faut mettre le paquet quand même. Vu l'état dans lequel je suis aujourd'hui, j'ai juste hâte de rentrer en Bretagne et retrouver mes proches. Mais pas sans l'avoir vu, où alors je douterai plus que jamais...