aasha.pyaar

Don't worry...

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2012, une année de plus de passée, une nouvelle qui commence.


En 2012...
J'ai aimé, encore et toujours. J'en ai souffert aussi. Et puis, j'ai fini par être heureuse.
J'ai voyagé, découvert, fait des rencontres. Et ça m'a fait un bien inimaginable.
On m'a donné des responsabilités. Je me suis sentie pleinement éducatrice, sans diplôme. On m'a fait confiance. J'ai été bouleversée, retournée. J'ai rencontré des gens extraordinaires. J'ai été confortée dans mes choix.
J'ai douté.
J'ai fait ma gogole, pour que le départ de mon frère vers Montréal durant une année universitaire ne soit pas trop triste.
J'ai redécouvert en partie le plaisir de l'indépendance.
J'ai espéré, j'ai prié.
Je l'ai vu heureuse. Tous les deux réunis. Enfin.

En 2013...
J'ai peur.
Je veux aimer et être aimée en retour, ne plus douter, ne plus faire l'ascenceur émotionnel.
Je veux à nouveau être dans l'action pour ces jeunes, me sentir utile.
Je veux repartir, redécouvrir une nouvelle contrée.
Je veux qu'il réussisse ses concours, qu'il ne soit pas encore en échec.
Je veux que tout mes proches puissent sentir le bonheur les entourer.

En 2013...
Je vous souhaite une farandole de petits et grands bonheurs, de l'amour, de l'amitié et de la joie dans tous les moments de votre vie. Pour vous et pour ceux qui vous sont chers.

Mardi 8 janvier 2013 à 11:18

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Je crois que je suis heureuse...


J'essaye de pas m'emballer, on sait jamais. La chute, s'il y en a une, pourrait être rude.

Cette nuit fut magique.

Lui, enfin!

J'arrive à être optimiste pour la suite, on verra, inchallah...

Ne jamais perdre Espoir.

Je crois que je suis heureuse...




Dimanche 16 décembre 2012 à 16:58

Chacun d'entre nous, sur une plateforme telle que Cowblog, connait plus ou moins la difficulté de l'écriture. Retranscrire ses pensées, le plus justement possible, afin d'y rester fidèle, afin que le lecteur comprenne...

Et lorsqu'il s'agit d'un écrit professionnel, l'exercice est d'autant plus hardu. Chaque mot doit être choisi très finement. En tant que travailleur social, l'écrit doit restituer des faits, une réflexion concernant la personne que l'on accompagne. Mais il ne doit pas desservir cette personne. Il doit être objectif. Il doit être argumenté pour mener au mieux le projet établi avec et pour la personne.
Il y a encore 15mn, j'étais à écrire. En cours, l'exercice est simple: on prend des éléments donnés, on les synthétise, on les transpose, on ajoute un soupçon de réflexion, de théorie et pouf! ça fait un écrit. Dans la réalité, l'enjeu n'est pas le même. Par un seul écrit, on a parfois le destin d'une personne au bout des doigts. Dans la réalité, on est impliqué émotionellement, qu'on le veuille ou non.
Dans la réalité, l'écrit que j'ai à faire est d'autant plus compliqué que toute la situation familiale de la jeune est complexe: par où commencer? dans quel ordre avancer? que dire? qu'enlever?... Et le choix des mots, si important..
.D'autant plus important que maintenant, toute personne a le droit d'accéder à son dossier, et donc de lire tous les écrits produits par les professionnels qui l'ont accompagné. C'est un droit indispensable. C'est une lourde responsabilité pour nous, travailleurs sociaux.

Je le savais déjà, mais à travers cet écrit, je prends à présent pleinement conscience de la force, du pouvoir de l'écrit, des mots. L'écriture peut faire avancer, réfléchir. Je vous invite à lire Nous...la Cité

"Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d'écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs , ça envoie du lourd. Entre provocations policières, soirées à tchatcher dans les halls d'immeuble, jugements et appels, embrouilles à la con, boulots foireux, visites en prison, heures d'ennui et éclats de rire, c'est le quotidien d'un quartier populaire comme tant d'autres qui est raconté. Le quotidien d'une France qui peut exploser à tout moment, qui ne veut pas être un exemple ni un modèle, qui témoigne de la vie, mais aussi de la mort. Un quotidien où l'on enrage plus souvent qu'à son tour, mais où l'on trouve encore la force d'en rire. Un quotidien où des professionnels se démènent pour sauver ce qui peut l'être encore. Où l'on se demande même, par moments, si l'on n'aurait pas plus intérêt à ce que tout pète. Un quotidien que les médias ignorent, que les jeunes taisent parce que trop criant d'être aussi banal que brutal. Un quotidien où la solidarité est à l'oeuvre, où les choses se vivent et s'éprouvent plus qu'elles ne se disent - sauf quand on se décide à prendre son stylo et à écrire, entre rires et larmes, la cité. Car c'est sans doute des mots que viendront les solutions. La découverte de l'écriture et du pouvoir de ces foutus mots. Face à des flics. Face à des juges. Face à soi-même."

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"Joseph, je sais pourquoi t’as fait éducateur comme métier. T’aurais jamais eu les couilles de devenir un voyou et surtout t’aurais jamais pu être flic. Du coup, comme ça, t’es entre les deux." Je crois que ce jeune, il a tout compris...

Dimanche 18 novembre 2012 à 22:03

...les islamistes imposent leur loi et font appliquer la Charia.

"Y a jamais de problèmes! T'es trop cool toi!" m'a dit R. hier soir au téléphone.

Quand je lis ça, oui en effet, ma vie ne comporte aucun problème.


CLIK


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Bande de crétins! Même pas foutus capables de connaître le message véritable de leur propre religion...

Mardi 25 septembre 2012 à 17:45

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Je l'ai revu...

Je pensais avoir commencer à l'effacer. En partie grâce à la présence quotidienne de R., à ses mots qui font du bien et son sourire ravageur, même si lui est loin. Je me trompais, lourdement.

Hier soir. Tout est réapparu: les papillons dans le ventre, le coeur qui bat trop vite, le sourire aux lèvres...Il m'est revenu, pour une nuit. J'ai à nouveau senti ses mains sur ma peau, son souffle sur moi, ses baisers dans le cou...La pièce embaumait de son odeur, enivrante. Sensation d'être dans les bras de l'Homme, la certitude que c'est Lui et pas un autre. J'y ai cru, vraiment, même si un petit coin de ma tête me disait de faire attention.
Sauf qu'il n'a pas encore tout réglé, il ne va toujours pas très bien. Et je me sens toujours aussi impuissante face à son mal-être.

Il est reparti, en pensant revenir ce soir. Mais le Destin en a décidé autrement. Il est reparti, mais a laissé toutes ses affaires ici. Affaires qui me prouvent que cette parenthèse nocturne enchantée a réellement existée.

Est-ce que quelqu'un m'en veut?
Pourquoi me le rendre le temps d'une nuit pour le reprendre aussitôt?
Pourquoi j'arrive pas à me détacher de cet Amour?
Pourquoi ça fait si mal de l'aimer?
Pourquoi il arrive pas à aller bien?
Pourquoi on peut pas juste s'aimer, comme tout le monde?

Je suis fatiguée de tout ça.
J'en ai assez de cette douleur, cette plaie béante au coeur, qui n'arrive ni à se refermer, ni à se remplir à nouveau d'Amour pour un autre.




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Samedi 22 septembre 2012 à 19:44

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