Quand je suis partie pour cette classe découverte, je m'attendais à tout sauf à ça. D'habitude, je garde toujours dans un coin de ma tête que, potentiellement, je pourrais rencontrer quelqu'un. Et cette fois, même pas. Du coup, paf (!), ça me tombe dessus.
Je me souviens de tout: la rencontre à Roissy, le feeling qui passe immédiatement, le fait que (comme par hasard) on se retrouve à accompagner le même groupe. Ce soir où j'ai traîné plus longtemps dehors avec lui, les délires, les étoiles, la gêne mutuelle. Ce couloir où il m'a donné son premier baiser. Tous ces moments passés ensemble. Si je vous dis qu'à partir de ce fameux soir j'ai pas passé une seule nuit entière dans ma chambre?

Et puis, il a fallut se quitter. Il reste sur Paris, je rentre dans ma chère Bretagne. On reste en contact et le manque se fait de plus en plus ressentir. Et puis, il y a cette journée de concours à Nantes, 2 jours après la fin de la classe. Je suis fatiguée, malade, j'ai plus de voix. Alors en fin de journée, le moral baisse tout doucement. Jusqu'à ce que j'arrive chez moi et que je craque. Jamais les larmes n'auront autant coulées pour un mec, pour son absence et le manque qu'elle cause. C'est décidé, je pars à Paris! Et, une semaine plus tard, j'y suis.
2h20 de train. Jamais ça ne m'a paru aussi long! Alors que le weekend fut beaucoup trop court. Magique mais tellement court.

Avec lui, tout semble simple, tout est naturel. On est à la fois amis, amants et amoureux. Oui, je crois pouvoir dire que je l'aime...

Ce soir, il me manque. Encore plus que d'habitude...



http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/img3884.jpgOui, oui on travaillait aussi. Farpaitement!