aasha.pyaar

Don't worry...

Ce matin, je me suis réveillée avec le sourire (ce qui, quand on travaille le dimanche, qui plus est seule, n'est pas chose courante).
J'ai passé la nuit avec Lui. Non, il n'est pas revenu de Madagascar mais cette nuit on s'est retrouvé en rêve. Et je dis ça parce que, c'était vraiment Lui. Tout était si clair et précis: son visage, ses mains, sa peau, son sourire, sa façon de parler...Parfois, je sais que c'est lui mais ses traits ne sont pas là. Cette nuit, j'étais vraiment avec Lui.

Oui, il me manque, à un point qu'aucun mot ne peut le définir. Mais ce matin, sa photo me redonne le sourire.
Parce que cette nuit, on était ensemble. Et on s'aimait, après bientôt 2 mois...


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Dimanche 14 août 2011 à 9:46

Oui, il a mit une semaine pour me donner des nouvelles! Pile au moment où ça commençait à devenir super lourd.

"Ohlala, je sais pas comment tu fais! Moi, je peux tenir max 72h sans nouvelles"
"Et encore, si j'ai rien tous les jours je pète un câble"
"Ouè, bravo, franchement je t'admire!"


http://aasha.pyaar.cowblog.fr/images/DSCN0263.jpgEuh...o_O, comment vous dire?

Toute façon, ça servirait à quoi de le harceler? Surtout que, pour le coup, je savais même pas si il avait un portable (cf. article précédent). Pis, moi aussi je travaillais,dans les mêmes conditions, alors je sais que trouver 5mn pour soi, c'est pas évident.
Bon, n'empêche qu'il me manque. D'autant que, comme il le craignait, sa colo se passe pas au mieux. Du coup, je m'inquiète pour lui et j'aimerais être là, pour lui remonter le moral, le faire sourire à défaut de rire. Peut-être, si ce weekend il peut poser ses congés, je descendrai jusqu'à Oléron. 5h de route, seule. Oui, je sais, mais quand on aime hein...


Et sinon ça y est, j'ai rendu les clefs de mon appart. C'en est vraiment fini de Rennes...et ça fait bizarre quand même.

Mercredi 13 juillet 2011 à 21:23

C’est l’histoire d’une fille et d’un jeune homme. Vu comme ça, ça paraît bien banal, presque ennuyeux. Oui mais voilà, cette histoire est unique, parce qu’elle n’appartient qu’à eux et à personne d’autre.

Elle est née sur une terre sauvage, une terre remplie de mystères, de croyances. Les gens qui y vivent considèrent qu’il s’agit du plus bel endroit du monde. C’est un pays où se mêlent la terre et la mer, la tradition et la modernité,  le réel et l’irrationnel. On peut y croiser des êtres étranges, être transporté par ses musiques et ses danses, être confronté à la nature à l’état brut. C’est aussi une terre qui a vu partir tellement de ses enfants, attirés par le monde mais revenant toujours, nourris de leurs découvertes et de leurs rencontres.

Lui, son monde c’est le béton, le bruit, la foule, la vitesse…C’est un endroit monstre pour qui y est novice. La nuit, les lumières y brillent si fort que même les étoiles n’osent se poser dans le ciel ; cachées aux yeux de ce monde. Mais c’est aussi là où le monde entier se croise, se rencontre.

 

Un jour, comme tant d’autres avant elle, elle a quitté sa terre pour son monde à lui. Elle ne savait pas, elle n’imaginait pas qu’il serait sur sa route. Pour elle, Il n’arriverait pas, pas tout de suite. Et pourtant…Ils se sont vus, ils se sont entendus, ils ont rit. Il a voulu lui montrer les étoiles mais…en oubliant que toutes ces lumières les faisaient fuir. Elle a voulu lui faire partager les croyances de son pays mais…en oubliant qu’elles ne vivaient surtout que chez elle. Alors, il l’a prise dans ses bras, leurs lèvres se sont frôlées et l’histoire a vraiment commencé…



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Ca pourrait vraiment être eux



Et puis, elle est rentrée chez elle et n’a jamais autant détesté y retourner. Elle qui aime tant son pays se met à aimer plus fort…des centaines de kilomètres plus loin.

C’est dans ses bras qu’elle se sent bien, c’est dans son sourire qu’elle trouve la joie, avec lui c’est comme si le reste du monde n’existait plus. Juste eux deux. Besoin de rien ni personne d’autre. Juste eux deux. Jeune fille voudrait lui dire tout ça, crier au monde son amour, lui murmurer qu’elle l’aime. Mais elle n’y arrive pas ; les mots sont bloqués. Car elle a souffert d’avoir trop dit ces mots-là et craint d’ouvrir à nouveau cette blessure et la douleur qui y est associée. Elle ne veut que lui, elle ne manque que de lui, elle n’aime que lui…

 

Je ne peux pas vous dire comment se finit cette histoire, personne ne le sait. Elle s’écrit au fil des jours, à l’encre de leur amour. Souhaitons qu’elle ne s’arrête pas de sitôt parce que, je sais pas vous, mais moi elle me plaît. Alors, qu’elle continue le plus longtemps possible !




C'est la seule chanson que j'aime bien. Pis, elle me parle....

Vendredi 20 mai 2011 à 12:00

Pas de nouvelles depuis dimanche et je stress. C'est con hein? Oui, je sais...Mais il m'avait habitué à se manifester plusieurs fois par jour donc bon...
Et puis, il y a mes Passés.

Passé n°1: pendant 1 semaine, impossible de le joindre, quelque soit le moyen. Frère, pote, personne n'a de nouvelles. Quand on vit loin l'un de l'autre, c'est d'autant plus dur. Une semaine d'angoisse. Et le dimanche, enfin il se connecte. Ouf, soulagement!...Pour m'annoncer que c'était fini entre nous. Je peux le dire, s'il avait été en face de moi, j'aurais frappé,et fort au vu de la colère qui s'est emparée de moi.

Passé n°2: on doit se retrouver un samedi après-midi. J'ai beau envoyer des textos, aucune réponse. L'après-midi défile sans aucune nouvelle; la fameuse angoisse ressurgit. J'apprends par sa soeur (heureusement qu'elle me connaît et qu'elle savait pour nous) qu'il est aux urgences et que personne ne sait ce qu'il a.

Alors pour moi, le silence ajouté à la distance ça me ramène à des moments pas très drôles et j'angoisse...une fois de plus. Du coup, bien que le soleil brille je reste enfermée dans cet appart qui me déprime sans lui, à attendre un hypothétique signe de vie. Et j'ai envie de pleurer.

Et merde, l'amour ça fait chier, je l'avais oublié.

Jeudi 19 mai 2011 à 14:33


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Ces instants sont toujours trop courts. Et le temps jusqu'aux prochains toujours trop long.

Et puis ça y est, je commence à détester les quais de gare.

Ce soir, si le ciel est clair, je me mettrai à ma fenêtre, et en regardant les étoiles, je repenserai à tous ces moments passés ensemble. Même si chez lui, les lumières de la ville sont tellement fortes qu'elles les empêchent de briller.

Mardi 17 mai 2011 à 22:06

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